La protection de la planète est la principale initiative du tourisme durable. Claudia Cornejo, chef du ministère du Commerce extérieur et du Tourisme, a affirmé que, la pandémie de COVID-19 étant le principal obstacle au développement normal du tourisme, le secteur a été gravement touché. Pour cette raison, le ministre a institué la promotion d’un tourisme durable, inclusif et innovant depuis fin juin 2021.

Mais qu’est-ce que le tourisme durable précisément ? L’Organisation mondiale du tourisme le définit comme un tourisme qui « cherche à développer son activité tout en générant un impact minimum sur l’environnement. La clé principale est que l’exploitation d’une ressource est en deçà de sa limite de renouvellement. »

En d’autres termes, il s’agit de sauvegarder l’écosystème par la mise en place d’un tourisme avec un impact environnemental minimal. Et surtout, il est important que les populations locales soient prises en compte dans cette équation à travers la priorisation de leurs services, génératrices d’emplois et de revenus.

Trois axes principaux sont nécessaires à la durabilité du tourisme. En premier lieu, il y a l’optimisation des ressources environnementales, le tout dans le but de maintenir nos espaces naturels dans un bon état de conservation. Deuxièmement, la revalorisation de la culture locale. Et, enfin, la génération d’opportunités pour lutter contre la pauvreté. Ceux-ci cadrent avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment : la fin de la pauvreté et de la faim, priorisant la santé, une éducation de qualité, l’égalité des genres, l’eau potable, l’assainissement, et aussi la promotion d’une production et d’une consommation responsables.