L’histoire de l’un des symboles nationaux les plus emblématiques.

Le bouclier du Pérou a évolué dans sa conception au fil des ans depuis qu’il a été visuellement conçu par Don José de San Martín. Découvrez tout sur ce symbole national.

Les armoiries du Pérou sont probablement le plus important des symboles nationaux de notre nation. Comme on le sait, il représente les royaumes de la nature et l’abondance de nos ressources naturelles.

Mais comment est né ce symbole national ? Pour cela, il faut remonter au temps de l’Indépendance. En octobre 1821, Don José de San Martín, après avoir proclamé l’émancipation péruvienne à Lima, promulgua un décret pour la création des armoiries nationales du Pérou qu’il conçut lui-même.

LE BOUCLIER DE SAN MARTÍN
Visuellement, San Martín a décidé d’incorporer divers éléments qu’il considérait comme représentatifs. Dans la partie centrale, vous pouviez voir la chaîne de montagnes des Andes et le soleil apparaître de derrière. Des animaux péruviens apparaissent sur les côtés : à gauche, un condor et, à droite, un lama. Au dos, il y avait des drapeaux des pays d’Amérique du Sud et un palmier bananier. En bas, on pouvait lire « Le soleil péruvien renaît ». Sous toutes ces directions, l’artiste Francisco Javier Cortés a pu donner vie à ce bouclier.

LE BOUCLIER DE 1825
Après la démission de San Martín en tant que protecteur et avec l’arrivée de Bolívar, ce dernier convoqua un Congrès constituant au cours duquel le député José Gregorio Paredes proposa de renouveler la conception du bouclier national. Des années plus tard, en 1825, cette modification a été approuvée. En quoi consistait-il ? Bon, petit à petit, il se rapprochait du bouclier que nous connaissons aujourd’hui. La résolution de 1825 indiquait que l’écu devait être divisé en trois champs : un bleu avec la vigogne, un blanc avec le quinquina et un rouge dans le bas avec une corne d’abondance.

UNE PETITE MODIFICATION
En 1950, pendant le gouvernement du président Odría, ce bouclier a été ratifié avec une légère modification. Le décret indiquait que le bouclier devait être coupé en deux moitiés exactes et que le champ inférieur devait être plus grand que les deux autres. C’est la version définitive du bouclier à ce jour et celle que notre génération reconnaît avec aisance et une grande fierté.